A découvrir cet article : Burn-out au tribunal de Castres : les avocats « en première ligne » face aux justiciables

Nous venons de voir cet éditorial sur la thématique « la justice ». Avec régal nous vous en offrons le principal dans cette publication.

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Sachez que la date de publication est 2024-02-07 07:00:00.

Voici lle « papier » dont il s’agit :

l’essentiel
Me Julien Soubiran et Me Adeline Vézinet ont pris leurs fonctions de bâtonnier et vice-bâtonnière du barreau de Castres (Tarn). Sans procureur ni président depuis plusieurs mois, les délais d’audience au tribunal ne cessent d’être rallongés. Ces avocats nous ont confié leurs difficultés.

Ils viennent d’enfiler leurs casquettes de bâtonnier et de vice-bâtonnière du barreau de Castres. Julien Soubiran et Adeline Vézinet ont pris leur fonction le 1er janvier 2024, en succédant à Nathalie Bizot et à Agnès Darmais. Ce « corps à deux têtes » a été élu pour un mandat de deux ans. Une grande première pour les deux avocats, qui se connaissent très bien puisqu’ils étaient ensemble au lycée puis à l’école, dans la même promo « et on a levé la main le 20 décembre 2007, devant la Cour d’appel de Toulouse, à quelques secondes près ! », a confié tout sourire Julien Soubiran, originaire de Lavaur.

Et même s’ils ont eu des parcours différents, les deux confrères, tous deux avocats généralistes, partagent aujourd’hui les mêmes domaines d’activité soit le droit pénal et le droit de la famille. Ils partagent surtout la même vision de ce que doit être un avocat dans la société et l’importance d’exercer à Castres. « J’aime l’idée de pouvoir offrir un service de proximité aux citoyens, se dire qu’on doit partir à Toulouse ou dans les grandes villes pour trouver des avocats, c’est quand même regrettable alors qu’on a quand même ce qu’il faut ici », a expliqué le nouveau bâtonnier.

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Un service de proximité qui rencontre pourtant des difficultés depuis le départ du procureur de la République de Castres, Chérif Chabbi, en novembre dernier et de celui de la présidente, Sandrine Lalande, peu avant les fêtes de fin d’année. Deux postes assurés « par intérim depuis et qui restent à pourvoir. Des difficultés qui se résument principalement aux délais d’audiences rallongés et « aux dossiers qui traînent depuis des mois au tribunal parce qu’on manque de magistrats. Ça a un vrai impact sur notre activité parce que nous sommes en première ligne face aux justiciables…  », a expliqué Me Julien Soubiran.

« En attendant, faut serrer les dents et s’adapter »

« Pour vous donner un exemple, dans le droit de la famille hors divorces, si vous saisissez la justice aujourd’hui, l’audience aura lieu en septembre. Et ça, il faut l’expliquer aux gens…  », a ajouté la vice-bâtonnière, originaire de Graulhet, à son compte depuis 2012. « Et vous n’êtes pas certain que ce soit retenu à la première audience donc ça pose de grandes difficultés. On a parfois des situations urgentes à gérer pour éviter que les conflits deviennent plus délicats à traiter », a expliqué le bâtonnier qui espère « l’arrivée très prochaine de nouveaux magistrats. Mais en attendant, faut serrer les dents et s’adapter ».

Ces délais rallongés ont également des conséquences financières du côté des cabinets d’avocats avec des honoraires réglés « mais en décalage complet avec le traitement final du dossier. Et avec l’aide juridictionnelle, vous n’êtes payé qu’une fois votre mission terminée donc si l’audience est reportée à dans 6 mois, vous n’êtes payé qu’après ! Donc ça peut poser de gros problèmes de trésorerie », a précisé Adeline Vézinet. « On a alerté la Cour d’appel de la situation. En attendant, on va essayer de trouver des solutions entre avocats pour développer l’amiable et la médiation pour gagner du temps. Après, j’aimerais tout de même rendre hommage au travail des magistrats qui sont en poste parce que beaucoup d’entre eux dépassent largement leurs heures pour faire tourner la machine », a confié le nouveau bâtonnier.

Avant un retour à la normale au tribunal, les deux avocats se sont fixé plusieurs objectifs dont celui de « remettre un peu l’avocat au centre de la Cité » : « On constate et ça nous surprend beaucoup malgré tout ce qui a pu être mis en place (ex. permanences et interventions à l’extérieur) qu’il y a encore beaucoup de gens en correctionnelle qui se présentent seuls aux audiences alors que c’est important d’être accompagné. Alors je pense que ça va être l’une de nos principales missions pendant ce mandat. Je pense qu’il y a tout un travail d’éducation citoyenne pour qu’on explique le rôle de l’avocat et rappeler la proximité de notre avec le justiciable », a conclu Me Julien Soubiran.

Bibliographie :

Bête noire,Le livre .

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