A lire ce papier : Trois questions à Maître Dylan Slama, avocat de la famille d’Erwan Blais, disparu depuis le dimanche 11 février

Le jeune avocat parisien Dylan Slama est inscrit au barreau de Paris. Habitué des plateaux télévisuels, il s’est engagé depuis quelques jours comme le représentant judiciaire de la famille d’Erwan Blais.

Après l’ouverture d’une information judiciaire du parquet de Niort dans le cadre de la disparition d’Erwan, sa famille a engagé récemment l’avocat Dylan Slama. Intervenant principalement « en Droit Pénal, mais aussi en Droit des Étrangers et en Droit Routier » d’après son site internet, il est également connu pour être l’avocat de l’un des anciens collégiens jugés dans l’implication du meurtre de Samuel Paty.

Pourquoi avoir accepté d’être l’avocat de la famille d’Erwan Blais ? 

C’est un malheur terrible qui touche cette famille. Je pense qu’il faut être armé dans ce combat, car c’est aussi un combat judiciaire. Ils ont besoin d’être accompagnés : si une affaire judiciaire est ouverte, il faut pouvoir faire des choses, être proactif, faire des demandes d’acte. Cela me paraît indispensable de me joindre à ce combat. Et lorsque l’on me demande, je ne peux pas me dérober. J’accepte de défendre cette famille pour les aider à avancer. 

Le jeudi 22 février, j’ai appelé la préfecture des Deux-Sèvres pour parler d’une éventuelle fermeture. Cela fait partie de ce que je fais pour aider la famille.

Maître Dylan Slama

Avocat de la famille d’Erwan Blais

Qu’espère la famille d’Erwan en vous engageant, selon vous ? 

Que ça avance, que cela fasse bouger les choses. Je pense qu’il faudra, à un moment, « secouer le cocotier », que toutes les diligences soient faites. Je ne veux pas qu’il y ait de dysfonctionnement, et je ne veux pas qu’il y ait d’éléments qui ralentissent la machine, que l’on perde des chances de retrouver Erwan pour enfin arriver à la vérité. Moi, ce que je veux, c’est la manifestation de la vérité. Je pense qu’être accompagné d’un avocat dynamique et tenace reste un bon moyen de faire avancer les choses rapidement.

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Ce jeudi 22 février, j’ai appelé la préfecture des Deux-Sèvres pour parler d’une éventuelle fermeture de la discothèque. Cela fait partie de ce que je fais pour aider la famille. Maintenant qu’il y a une information judiciaire qui est ouverte, je me dois de représenter la famille : je dois servir d’interlocuteur, informer la famille sur tout ce qui se passe au niveau judiciaire et parfois, de faire le relais, le pédagogue, l’interprète des décisions de justice et en même temps, accélérer l’information judiciaire auprès du juge d’instruction.

Actuellement, où en est l’avancée de l’enquête ?

Un certain nombre de choses peuvent être faites pour retrouver un individu disparu : si jamais les enquêteurs et les magistrats ne pensent pas à tout, mon rôle est de suggérer des idées, des pistes… Une information judiciaire vient d’être ouverte, donc je n’ai pas encore eu accès au dossier. J’espère l’avoir le plus rapidement possible. Je n’ai pas accès à toutes les informations, mais en toute hypothèse, que je devrais avoir d’ici à la semaine prochaine.