Dans le cadre de notre rôle d’information, nous publions ci-dessous un encart de plusieurs lignes vu sur le web ce jour. La thématique est «la justice».
Son titre (Vidéo. « On n’est pas des repris de justice », les agriculteurs de l’Orne enrubannent l’OFB) est sans ambages.
Annoncé sous le nom «d’anonymat
», le rédacteur est positivement connu.
Il n’y a pas de raison de douter de la fiabilité de ces infos.
Sachez que la date d’édition est 2024-01-30 12:50:00.
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Des bennes remplies de déchets organiques et de terre déversés devant les portes de l’office français de la biodiversité (OFB). Les agriculteurs de l’Orne sont venus manifester leur colère face à un système qui devient « incohérent » mardi 30 janvier 2024 au Pin-au-Haras, près d’Argentan.
Les syndicats ont appelé à recommencer cette manifestation, déroulée dans le calme et sans dégradations, auprès de la sous-préfecture et la communauté de commune d’Argentan, jeudi 1er février.
L’OFB visée, les locaux enrubannés
« L’OFB fait un travail de répression auprès du monde agricole. » C’est ce que pointent les agriculteurs venus au nombre de 200 devant les locaux de l’office français de la biodiversité.
« Les agriculteurs pensent agir de bonne foi, en ayant l’aval de l’administration », dénonce Jean-Baptiste Goutte, président des jeunes agriculteurs de l’Orne.
L’ONF applique la loi de protection d’habitat d’espèces protégées, selon son interprétation.
Les syndicats réclament plus de clarté sur leurs droits, sans craindre la répression. Les bureaux de l’OFB ont été enrubannés et entourés de terre et de lisier.
« Des répercussions psychologiques », « des méthodes de truands »
Pour les agriculteurs, les agents de l’OFB agissent « comme des cow-boys », comme cela est tagué sur leurs banderoles.
Quatre personnes armées arrivent dans notre propriété sans nous demander et scrutent nos fermes. Cela a de vraies répercussions psychologiques.
« On n’est pas des repris de justice », ajoute un voisin. Le syndicat des jeunes agriculteurs demande du bon sens :
« Ne pas laisser les agriculteurs aller droit dans le mur en arrachant la haie et les verbaliser après. Ce sont des méthodes de truands. Ce serait facile pour eux d’avoir les demandes en cours de la Direction départementale des territoires (DDT) pour contrôler avant. »
Sylvain Delye, le président de la FDSEA de l’Orne relativise : « Ce n’est pas pour autant que nous ne voulons plus de normes, il faut imposer des limites. »
La problématique des haies a largement été abordée par les professionnels qui ne s’y retrouvent plus. « Le gouvernement a annoncé des mesures, mais une réalité persiste : nous sommes submergés par des normes de plus en plus complexes et strictes », dénonçaient-ils par le biais d’un communiqué.
Demande d’une nouvelle gouvernance pour l’OFB
« On attend une nouvelle gouvernance de l’OFB. Il faut les rattacher à la préfecture pour avoir une cohérence entre les services. »
Les agents de l’OFB ne sont plus dans les locaux, mais devraient pouvoir échanger avec les agriculteurs dans les prochaines semaines. 150 revendications ont été remontées au ministère.
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Bibliographie :
Cybercriminalité : les mafias s’emparent du Web,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.
La Justice en Question? Experience d’une Mediatrice,Ouvrage .
Opinions sociales/La Justice civile et militaire,Le livre .
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