Que penser de ce texte : les « mille excuses » de la passagère devant le tribunal

Voici un article que nous sommes heureux de communiquer ici sur notre blog. La thématique est « la justice ».
Son titre (les « mille excuses » de la passagère devant le tribunal) est parlant.

Annoncé sous le nom «d’anonymat
», le journaliste est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour d’autres papiers qu’il a publiés sur le web.

Le post peut en conséquence être pris au sérieux.

Le texte a été diffusé à une date mentionnée 2023-07-17 12:42:00.

Une petite silhouette en entraîne une grande sur le sol. À trois reprises, elle arme son poing et l’abat sur la tête de la chauffeur du bus. Dix secondes d’une violence extrême, captée par les caméras de la place des Basques de Bayonne, dans l’après-midi du 14 juillet. Qui a empoigné qui ? La victime se souvient seulement des…

Une petite silhouette en entraîne une grande sur le sol. À trois reprises, elle arme son poing et l’abat sur la tête de la chauffeur du bus. Dix secondes d’une violence extrême, captée par les caméras de la place des Basques de Bayonne, dans l’après-midi du 14 juillet. Qui a empoigné qui ? La victime se souvient seulement des chocs de son crâne contre le trottoir.

Ce lundi 17 juillet, devant le tribunal, les larmes lui montent aux yeux. « Je ne mérite pas ça. Elle aurait pu me tuer. Il y a trois ans, c’est arrivé. » La violence de la scène vaut à l’auteure des coups, inconnue de la justice, d’être renvoyée en comparution immédiate. Cette Guadeloupéenne de 20 ans est condamnée à six mois de prison avec sursis. « Sur ces images, on voit une personne que je ne veux plus voir apparaître. Je suis désolée mille fois. Ma réaction était disproportionnée », reconnaît cette étudiante.

Traumatisme passé

Le motif est futile. De retour du centre BAB 2, la passagère souhaite descendre sur les allées Paulmy. La ligne 3, sur laquelle elle voyage, n’a pas d’arrêt prévu. « J’ai appuyé pour descendre. Elle m’a crié qu’en vingt-deux ans de permis, elle n’avait jamais vu d’arrêt ici. Je me suis sentie agressée. » La conductrice propose de s’arrêter au prochain arrêt. Il n’est pas desservi non plus. C’est pour rendre service. « Là, ça a été un flot d’insultes, explique-t-elle. Puisque c’était comme ça, j’ai continué. »

À un feu rouge, l’étudiante tente de forcer la sortie. Sa victime lui intime de s’asseoir et « de la fermer ». « On va régler ça », lance la conductrice. « Je voulais dire que j’allais appeler la police », précise-t-elle à l’audience. Ce n’est pas perçu ainsi. « Je me suis sentie séquestrée », décrit la prévenue. Son débit de mitraillette ralentit. « Quand elle s’est arrêtée, elle m’a attrapé. J’ai un problème avec le toucher depuis une agression en 2021. Avec la peur, tout m’est revenu. Je me suis défendue. » Les larmes ne sont pas loin. « J’admets que je n’aurais pas dû lever la main. Mais on m’a touchée. » L’agressée devenue agresseuse. « Votre passé ne trouble-t-il pas votre perception ? », tente la présidente. L’étudiante cède sans y paraître. « Je n’ai pas de problème psychologique, mais j’aurais dû contacter un psychologue pour gérer mon traumatisme. »

Animatrice de colo

Arrivée de région parisienne pour l’été, elle travaille comme animatrice de colonie de vacances. Une manière de financer son BTS, en vue d’un projet professionnel bien arrêté. « Les deux jours de garde à vue et sa détention à Pau ont été un gros choc. C’est déjà une réponse pénale forte », plaide son avocate. Aux dix mois de prison avec sursis requis par le parquet, Me Déborah Dias rétorque qu’elle n’est pas dangereuse. « Elle reste auprès de la victime, lui tient la main pour s’assurer qu’elle ne perd pas connaissance. Elle attend la police. » Me Dias demande à ne pas inscrire la condamnation au casier judiciaire. Ne pas compromettre un futur prometteur.

Le tribunal associe à la peine une obligation de se soigner et d’effectuer un stage de citoyenneté. Le tout figurera sur son casier. « Vous pourrez refaire la demande quand vous aurez justifié des obligations et que nous n’aurons plus rien à craindre de votre comportement. » Une garantie supplémentaire.

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