Sur le web : Un lingot et des pièces d’or disparaissent : l’employé de maison jugé

Voici un éditorial que notre staff est heureuse de signaler ici sur notre blog. Le sujet est « la justice ».
Son titre suggestif (Un lingot et des pièces d’or disparaissent : l’employé de maison jugé) est évocateur.

Le rédacteur (présenté sous le nom d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres textes qu’il a publiés sur le web.

Les révélations publiées sont par conséquent réputées conformes.

Texte :

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Le mot « or » a retenti tout au long d’une audience qui a duré un peu plus de 4 heures, mardi 19 décembre 2023. « On se serait cru dans La Folie des grandeurs », ironisera l’avocat de la défense. Un homme de 51 ans a été jugé pour vol, blanchiment et organisation d’insolvabilité devant le tribunal de Lisieux (Calvados). Une procédure qui intervient à la suite à un jugement le condamnant à rembourser 576,32 € pour abus de confiance.

De 1 à 5 kilos

Courant mai 2020, une femme dépose plainte à la gendarmerie de Pont-l’Évêque contre un homme qui a été employé dans la résidence secondaire de ses parents à Saint-Julien-sur-Calonne, entre 2015 et 2019, l’année où il a été licencié. Elle le soupçonne d’avoir utilisé à son profit la carte bancaire que lui avait confiée sa mère afin de régler les dépenses courantes et effectuer quelques retraits au distributeur.

Les montants détournés, estimés à 45 000 € en 3 ans, ne seraient qu’une partie du préjudice subi par les propriétaires. En effet, elle l’accuse d’avoir volé un lingot d’or qui se trouvait dans une sacoche sous une pile de linge. Au cours de l’enquête, la jeune femme dira avoir un doute sur le poids du lingot. Il ne pesait pas un kilo, comme elle l’avait déclaré initialement, mais entre 1 et 5 kilos.

Un trésor non déclaré

Quelques jours plus tard, elle se présente à nouveau à la gendarmerie pour indiquer que plusieurs pièces d’or devaient se trouver également dans la sacoche qui a disparu. Un trésor – non déclaré et dont aucun document n’indique la provenance – que ni ses parents ni elle-même n’ont jamais vu depuis l’été 2016. En effet, personne n’a ouvert la sacoche qui leur avait été remise par sa grand-mère à la mort de son époux en 2017. 

Héritage ?

Les investigations menées par les services de police douanière et financière sur la situation patrimoniale de l’employé suspecté ont permis de constater qu’il a acquis une maison à Valsemé en indivision avec son compagnon en 2019. Curieusement, bien que cette maison ait été revendue depuis avec une plus-value, son compte bancaire est vide lors de leur enquête.

Interrogé sur l’origine des fonds qui lui ont permis d’acheter la propriété avoisinant 300 000 €, l’homme dit avoir trouvé des pièces d’or en déménageant la maison de son père décédé en 2004. Son demi-frère se trouvant alors dans une autre pièce, il ne lui avait pas fait part de sa découverte, dont la vente en 2019 lui rapportera un peu plus de 100 000 €.

« Assis sur un trésor »

L’avocat des parties civiles se dit surpris que l’homme « en surendettement et harcelé par le fisc » ait attendu 15 ans « alors qu’il était assis sur un trésor ». « Il est évident qu’il a spolié son demi-frère, riposte Me Piro de l’autre côté de la barre. Il a eu peur d’être rattrapé pour recel successoral. Dans ce cas-là, vous perdez tout, même votre part. »

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Âgé de 42 ans, le compagnon du prévenu était aussi jugé mardi. Son compte bancaire d’un montant de 108 000 € a fait l’objet d’une saisie conservatoire. Il est poursuivi pour recel, blanchiment et organisation d’insolvabilité : « Je ne comprends pas pourquoi je suis associé à cette affaire. Tout ce que je sais, c’est ce qu’il m’a dit et rien d’autre. »

« Il se disait d’origine bourgeoise »

Il affirme ne pas avoir eu connaissance de son passé judiciaire – 5 mentions – ni avoir douté de l’origine des pièces d’or : « Il se disait d’origine bourgeoise. Il m’avait dit que son père habitait avenue de Breteuil à Paris. » Ses papiers d’identité indiquant Saint-Denis (93) comme lieu de naissance, il avait expliqué que sa mère a accouché pendant qu’elle visitait la basilique. Ce qui sera formellement démenti par son demi-frère.

L’estocade est portée par l’avocat de la partie civile : « En toute honnêteté, a posteriori croyez-vous à cette histoire d’héritage ? » Après un long silence, l’homme répond évasivement qu’il espère que c’est vrai.

Le tribunal rendra sa décision le 23 janvier 2024.

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